« Des réalisations de projets facilitées »

Publié le par cantonales2011-ps40.over-blog.com

 
12 mars 2011 06h00 | Par Benjamin Ferret

À une semaine du premier tour, Isabelle Cailleton parle de la politique de valorisation des produits locaux de qualité.

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La conseillère générale en visite sur l'exploitation de la famille Nayraguet, à Peyrehorade. Photo Loïc Dequier

N'allez surtout pas y voir une manœuvre politicienne, à huit jours du premier tour des élections cantonales. Isabelle Cailleton, conseillère générale de Peyrehorade et candidate à sa propre succession, s'en défend. « Au sortir du Salon de l'agriculture, où les agriculteurs ont été victimes d'une campagne diffamatoire, je me dis que c'était le moment de parler de ce secteur, qui reste l'un des piliers du développement économique des Landes. »

Avec 5 800 exploitations, contre 12 500 en 1995, et seulement 28 nouvelles installations l'an passé, l'agriculture landaise a beau avoir le moral dans les sabots, elle reste - selon l'élue - « une préoccupation majeure » du Conseil général. Et l'avantage d'être le candidat sortant, à l'approche d'une élection, c'est que l'on peut mettre en avant son bilan. « Même si cela n'a rien de comparable avec les aides de la PAC (politique agricole commune), le Département verse tout de même 6 millions d'euros aux agriculteurs des Landes. »

Productions diversifiées

Des sommes alloués à « des exploitations modérées, qui respectent l'environnement et produisent de la qualité ». Ainsi, Jean-Michel et Jocelyne Nayraguet, à Peyrehorade, qui arrivent tous deux à vivre grâce à leurs 45 hectares et leurs productions diversifiées : des céréales, des kiwis, mais aussi du bœuf de Chalosse et du veau sous la mère. « C'est la preuve que l'on peut vivre de l'agriculture, s'enthousiasme Isabelle. Ici comme ailleurs, des réalisations de projets sont facilitées. »

Comment ? Grâce aux aides, malgré leur attribution, qui demeure complexe, même pour la conseillère générale. « Il y a des systèmes de plafonnement en fonction de l'investissement et des unités de référence… Mais c'est très complexe ! »

Presse à tournesol

Éric Labaste, son suppléant, en est l'un des bénéficiaires. Après avoir trituré le tournesol, pendant six ans, à l'aide d'une presse mobile, son projet - 900 000 euros dont 40 % financés grâce au soutien de la Région et du Département - devrait tout prochainement recevoir l'aval des banques.

Une presse pourrait ainsi voir le jour à Mugron et y recevoir les tournesols produits sur les 400 hectares répartis chez une cinquantaine d'agriculteurs. « Nous allons la mettre en route en janvier et avons déjà vendu 80 % de notre huile. » Jean-Michel Nayraguet a adhéré à l'idée.

« Après les kiwis, pourquoi pas faire de la vente directe avec quelques bouteilles d'huile. Et puis je vais récupérer les tourteaux pour nourrir mes bêtes. »

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