Didier Simon, médecin en première ligne

Publié le par cantonales2011-ps40.over-blog.com

Le docteur Simon veut succéder à Christian Cazade et garder le canton à gauche.

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Didier Simon et Sylvie Ségas-Lafitte. photo nicolas le lièvre
  

Didier Simon sera bien le candidat socialiste sur Mont-de-Marsan Nord. Il a officialisé hier matin ce « secret de polichinelle » qui est une « évolution physiologique naturelle » de ce qu'il a fait jusqu'à présent.

Didier Simon, 52 ans, deux enfants, est montois depuis plus de 40 ans. C'est ici qu'il a fait ses études secondaires avant d'aller à Bordeaux suivre des études de médecine. De « belles années » durant lesquelles il pratique également le rugby au Stade Montois. « J'ai évolué à tous les postes de la première ligne, à droite, au milieu et à gauche, pour dire que je ne suis pas sectaire. J'ai fini en 1993 avec Prosper et Dal Maso. »

« Dégradation insidieuse »

Il est médecin généraliste à Mont-de-Marsan depuis 1985. Un poste d'observation privilégié de l'évolution de la société. « À travers, mon boulot, je vois la situation des gens se dégrader, une dégradation insidieuse qui touche particulièrement les classes moyennes. »

Et de livrer quelques exemples qui l'ont touché. Plus que touché, ému. C'est là qu'est la source de son engagement politique. « Être de gauche, ce n'est pas la lutte des classes, c'est la solidarité. »

Militant socialiste depuis 1992 « à une période difficile pour le PS », il a été conseiller municipal dans l'équipe de Philippe Labeyrie et conseiller communautaire entre 2001 et 2008.

Pour justifier son envie d'être élu au Conseil général, il use d'une métaphore rugbystique. « J'ai l'ambition d'intégrer une équipe qui joue bien avec un bon capitaine. Et contrairement à d'autres qui n'ont pas de maillot (suivez son regard à droite), moi, je suis fier du mien. »

Plus sérieusement, être élu au département, c'est pour lui l'occasion de mettre en œuvre cette solidarité qu'il prône. « Les choix politiques sont là. »

La solidarité avant tout

Une illustration ? « Les Ehpad landaises, à 1 200 euros par mois, sont parmi les moins chers de France. À comparer avec plus de 2 000 euros mensuels dans les établissements privés des Pyrénées-Atlantiques. »

C'est aussi pour ça qu'il est président départemental et membre du bureau national de MG France, syndicat de médecins généralistes « partisans d'une sécurité sociale solidaire ».

Au titre de ses activités associatives, il évoque la création en 1986 de l'Association landaise de perfectionnement des conducteurs débutants, « une auto-école associative finançant les jeunes en situation sociale difficile ». Didier Simon est fier d'annoncer 600 jeunes formés au permis B depuis 2000.

Pour en revenir à l'action du Conseil général, l'ancien première ligne n'aime pas qu'on dise qu'il délaisse Mont-de-Marsan et son territoire. Un argument que les candidats de droite déclineront jusqu'à l'élection. « Comment peut-on dire ça ? En six ans, 60 millions d'euros ont été injectés sur le canton Nord. »

« Si on est contre la 2 x 2 voies entre Mont-de-Marsan et Dax, contre des Ehpad abordables, contre l'autoroute A 65, il faut voter pour mon adversaire. »

Sa suppléante, Sylvie Ségas-Lafitte, acquiesce. C'est l'inverse qui aurait été étonnant. Fille et petite-fille de militants socialistes, elle est entrée au MJS à l'âge de 15 ans. Elle en a 50 aujourd'hui et exerce le métier de podologue.

Comme son titulaire, elle est active dans le milieu associatif et syndical. À la FCPE, dans sa profession mais aussi au sein du programme national Jeux olympiques pour handicapés mentaux.

Blog : www.didiersimon.fr. Site : didiersimon.cantonales@gmail.com Téléphone : 06 33 02 46 46. Adresse de campagne : 31, boulevard d'Haussez à Mont-de-Marsan.

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