Jean-Claude Deyres vise un nouveau mandat

Publié le par cantonales2011-ps40.over-blog.com

 

10 mars 2011 06h00 | Par Gérard Darblade

Morcenx


Paulette Lacoste et Jean-Claude Deyres, les candidats du PS sur le canton de Morcenx. photo g. d.

Jean-Claude Deyres sera donc, mais ce n'est pas une surprise, le candidat du Parti socialiste aux élections cantonales des 20 et 27 mars, sur le canton de Morcenx qu'il représente depuis 1982, date à laquelle il a succédé à Henri Scognamiglio. La nouveauté de cette candidature sera la présence à ses côtés de Paulette Lacoste, morcenaise de souche et fortement engagée politiquement et dans la vie associative, au poste de suppléante. Un rôle qu'elle a accepté « par amitié et estime pour Jean-Claude Deyres », dont elle « partage depuis longtemps les idées ».

Autonomie fiscale

Jean-Claude Deyres tient d'emblée à le préciser : « cette élection est une élection éminemment politique, pour laquelle il est important que le peuple se prononce. » En effet, les réformes engagées par le gouvernement touchent très fortement les collectivités locales. C'est le cas de la taxe professionnelle, qui « supprime le lien qui existait entre les collectivités et les entreprises, et facilitait leur implantation sur les territoires ». Au-delà, c'est l'autonomie fiscale des collectivités qui est remise en question. Dorénavant, le Conseil général ne percevra plus, par exemple, que la taxe sur le foncier bâti, perdant ainsi des possibilités de financement. Car, comme le rappelle le vice-président du Conseil général en charge du secteur social, le canton de Morcenx a bénéficié de l'aide départementale sur de nombreuses réalisations. Notamment la résidence Lucie-Aubrac (hôtel social), le futur foyer pour adultes handicapés ou la reconstruction du centre de long séjour. En matière d'emploi, qui reste la première préoccupation des Français, le canton a bénéficié là aussi du soutien du département, notamment pour le projet Cho Power (40 millions d'euros d'investissement), ou les zones d'activités sur Morcenx, Ygos et Lesperon. Tout ceci pourrait être remis en cause par la disparition programmée du conseiller général et son remplacement par un conseiller territorial, siégeant « au sein d'un conseil régional pléthorique de 200 membres ». Ce changement est jugé par Jean-Claude Deyres comme une volonté délibérée de « casser la régionalisation et de remettre les véritables pouvoirs entre les mains des préfets ».

Quoi qu'il en soit, Jean-Claude Deyres est bien décidé, s'il est réélu, à « poursuivre l'action entreprise pour le développement du territoire, pour l'emploi et la jeunesse ».

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article